Éditorial: le prix Hommage visionnaire et sa distinguée lauréate

Trophée 2015

Vous m’excuserez si je change de chapeau pour la durée de cet éditorial. En plus de la République du Centaure, il y a un autre projet me tient vraiment à cœur: le prix Hommage visionnaire de la science-fiction et du fantastique québécois. Laissez-moi vous en parler quelques instants.

Créé en 2013, ce prix littéraire vise à célébrer les auteurs majeurs des littératures de l’imaginaire. La première lauréate du prix fut Élisabeth Vonarburg. En 2015, le prix fut remis à une autre plume incontournable, Esther Rochon.

Il y a déjà longtemps que les plus grands auteurs anglophones de science-fiction sont récompensés d’un Grand Master Award. C’est dans la même veine que nous procédons, car les auteurs québécois n’en méritent pas moins.

L’oeuvre d’Esther Rochon est unique; son éditeur l’a catégorisée sous le vocable zen-fiction. Exigeante pour le lecteur peut-être, mais les niveaux de profondeur qu’elle recèle en valent la peine. Deux cycles majeurs la compose: celui de Vrénalik, ainsi que les Chroniques infernales.

Ce n’est évidemment pas une coïncidence si nous vous proposons un texte d’Esther Rochon ce mois-ci. Si Dans la forêt de vitrail vous a plu, je vous invite à continuer à explorer son oeuvre riche et universelle. Le recueil de nouvelles La splendeur des monstres, dont la publication aux éditions Alire s’effectue à l’occasion de la remise du prix Hommage visionnaire, constitue un excellent point de départ.

Mentionnons aussi qu’Esther Rochon sera l’invitée de la Maison de la littérature, située dans le Vieux-Québec, le 16 décembre prochain. Si vous passez par Québec, j’espère vous y rencontrer.

Bonne lecture!