Éditorial: Réflexions de début d’année

Plutôt que de couvrir un enjeu du domaine littéraire ce mois-ci en éditorial, je prends cet espace pour réfléchir à voix haute sur le développement de la République du Centaure. Si ça vous déçoit, dites-vous que Geneviève Blouin a écrit mon éditorial à ma place ce mois-ci.

La République du Centaure en est actuellement au milieu de sa troisième année. Une partie de notre contenu est maintenant bien établi (on ne se passerait plus des bulletins Info-SFFQ, pilotés par Luc Dagenais), et nous avons l’aisance pour expérimenter avec la formule et vous livrer du matériel de manière originale, tel que nous l’avons fait dans la dernière année avec le feuilleton Pax Victoriana de Christian Sauvé et le Club de lecture. Les commentaires et le support que nous obtenons aident à maintenir et solidifier notre motivation à poursuivre ce projet. Nous voulons continuer de développer la République grâce à de nouveaux types de contenu.

Dans la dernière année, une majorité des fictions que nous avons publiées provenaient de la « jeune » génération d’auteurs de SFFQ. Présenter cette vitrine sur l’état actuel de notre milieu me semblait pertinente – toute discussion sur les littératures de l’imaginaire doit englober ces auteurs. Dans les prochains mois, je souhaite consacrer davantage d’efforts aux perles oubliées, ces textes publiés il y a plus de vingt ans mais dont la lecture demeure pertinente aujourd’hui. Les démarches pour vous amener ces textes s’avèrent parfois longues, mais la mise en valeur de notre patrimoine littéraire le mérite entièrement.

Nous ne sommes peut-être qu’en janvier, mais la réflexion est déjà débutée sur le contenu de notre prochaine campagne de socio-financement (pas que vous êtes obligés d’attendre pour nous envoyer un petit quelque chose – le bouton « Faire un don » fonctionne parfaitement). Comme en toute chose, l’argent est le nerf de la guerre. Nos contributeurs (merci à eux!) nous sont restés fidèles, aussi nous avons pu dans la dernière année augmenter le paiement que nous effectuons aux auteurs. S’il nous est possible de profiter d’un budget plus élevé pour notre quatrième année, cela nous permettra d’abord et avant tout d’augmenter le nombre de textes inédits que nous publions.

Là-dessus, je ne peux le répéter trop souvent: n’hésitez pas à parler de la République du Centaure autours de vous, ça demeure la meilleure façon de nous aider à faire croître notre lectorat.  La meilleure façon que nous puissions continuer de vous souhaiter bonne lecture pour de nombreuses années à venir.

4 commentaires sur “Éditorial: Réflexions de début d’année

  1. Gen

    Lolol! Désolée d’avoir écrit l’éditorial à ta place. Et oui, faisons connaître la République et répandons la bonne nouvelle (son existence). Bonne chance pour l’année à venir! Je suis très fière de participer (même si c’est peu) à ce projet!

  2. Mathieu Lauzon Dicso

    « Dans la dernière année, une majorité des fictions que nous avons publiées provenaient de la  » jeune  » génération d’auteurs de SFFQ. Présenter cette vitrine sur l’état actuel de notre milieu me semblait pertinente – toute discussion sur les littératures de l’imaginaire doit englober ces auteurs. Dans les prochains mois, je souhaite consacrer davantage d’efforts aux perles oubliées, ces textes publiés il y a plus de vingt ans mais dont la lecture demeure pertinente aujourd’hui. »

    J’avoue que c’est souvent ces « perles oubliées » que j’aime pouvoir retrouver ici ; des textes de qualité, difficiles à lire ailleurs, par des auteurs qu’on ne voit parfois plus souvent, mais qui ont marqué la SFFQ. Merci pour le travail que vous effectuez !

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